Emerveiller son tout petit les jours de pluie

Comme les mois d’hiver sont longs pour le parent soucieux de sa progéniture ! Guettant la goutte au nez, tremblant au moindre éternuement, pendant les courtes journées d’hiver, le jeune parent traverse un véritable parcours du combattant. Mais il ne faut pas baisser les bras ! L’hiver n’est pas propice qu’aux bronchiolites, non ! On peut aussi mettre à profit les jours de pluie pour émerveiller son tout petit, oh que oui ! La belle affaire, mais alors, que faire ? Marie Kassis, pédiatre à l’hôpital Necker enfants malades, répond à nos questions.

Pour commencer, les tout petits sont, à n’en pas douter, sensibles aux belles choses. Comme le souligne la pédiatre, le cerveau et les sens se forment avec l’environnement et la stimulation. Il est donc indispensable de trouver des sources de contemplation en hiver aussi, même si la chose est moins aisée. Et pour cause, comme l’explique Marie Kassis, il faut éviter de fréquenter les lieux fermés et la foule en raison des contacts viraux possibles - les musées et lieux de spectacle sont donc à proscrire (et oui, c’est également valable pour Guignol).

En revanche, les sorties au grand air sont très bienvenues, à condition d’être courtes : une heure grand maximum, voire une demie heure par très grand froid. Le mode de transport idéal ? Si la poussette permet de contempler l’environnement, l’écharpe tient le bébé plus au chaud, la pédiatre conseille donc de jongler entre les deux, fonction de la température.

Quid du square ? Les plus grands des tout petits se régalent à jouer avec la neige, à partir de 18 - 24 mois, quand ils marchent et disent des mots. Avant cela, c’est un peu tôt. Et à la maison ? Montrer à son tout petit un livre, une image adaptés à sa vision, lui faire écouter des chansons seront appréciés dès les premières semaines, à condition que le parent passe aussi un bon moment. Au fil des semaines, l’attention se fera de plus en plus longue, et ce rendez-vous sera de plus en plus apprécié.

…Jusqu’à donner envie au jeune esthète en herbe de prendre le pinceau, autour de ses trois ans. Pour ce faire, nul besoin d’un matériel de pointe, à condition d’être aux normes européennes et non toxiques, peintures, pâte à sel, pâtes à modeler et feutres en tous genres seront parfaitement adaptés pour prendre personnellement en charge la décoration de l’appartement. Qui a dit « vivement le printemps » ?